
KINSHASA, 28 FÉVRIER INFOSDIRECT : Lors de son discours à la 52ème session du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU, tenue à Genève en Suisse, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a fait le point sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC et de tous ses incidents enregistrés depuis de décennies, dont les populations congolaises ont été massacrées et continuent d’être victimes de ses exactions.
Le président congolais a montré sa rage sur tous les incidents commis par des groupes armés, rapportés dans le rapport Mapping, mais qui sont restés impunis jusqu’à ce jour.
A cette occasion, Félix Tshisekedi a plaidé pour la création d’un tribunal pénal international pour la RDC. Ce dernier aura pour mission d’élucider les 617 incidents documentés dans le Rapport mapping du Haut commissariat aux droits de l’homme », documentant des exactions commises entre 1993 et 2003.
Le rapport Mapping, publié par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme en 2010, recense par ordre chronologique et par province 617 « incidents », des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de possibles crimes de génocide commis entre 1993 et 2003.
Cette période couvre les deux guerres de la RDC, qui avaient impliqué jusqu’à neuf armées étrangères, dont les troupes rwandaises. Plusieurs personnalités politiques ont été cités dans ce rapport, notamment Paul Kagame, président rwandais et d’autres congolaises.
IHM