KINSHASA, 11 MARS INFOSDIRECT : Le député national élu de Luiza au Kasaï Central, Delly Sesanga s’oppose à tout glissement dans l’organisation des élections générales en République démocratique du Congo, à cause de la situation sécuritaire préoccupante à l’Est du pays.
A l’issue d’une séance de travail avec une mission de 15 membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies à Kinshasa, vendredi 10 mars, Delly Sesanga a laissé entendre qu’il était important d’échanger avec cette délégation sur cette question afin de trouver de solutions à la situation sécuritaire à l’Est du pays, mais aussi sur le processus électoral en cours qui est biaisé, d’après lui.
« C’était important d’échanger sur la sécurité de notre pays qui est préoccupante pour les congolais, pour nos populations à l’Est du pays, pour l’ensemble du pays en ce qui concerne la stabilité et le processus électoral que nous avons en cours. Et qu’il faut avec nos partenaires traditionnels envisager des solutions à ce problème de sécurité, la restauration de la paix à l’Est du pays, mais également trouver les solutions à ce processus électoral qui est chancelant parce que comme vous le savez, le processus d’enrôlement ne se déroule pas normalement comme il se devait », a précisé Delly Sesanga.
Pour trouver des solutions à tous ces problèmes, le président national du parti Envol, exige la recomposition de la CENI, de la Cour constitutionnelle et l’ajustement de la loi électorale pour un consensus nécessaire au sein de la classe politique, pour que cela trouve le soutien nécessaire dans le pays afin que ce processus soit mené dans le délai constitutionnel.
« Il est hors de question comme je l’attends aujourd’hui que les acteurs politiques, les décideurs marchandent la guerre à l’Est du pays pour obtenir un glissement de mandat, parce que sans la stabilité de nos institutions, nous n’aurons jamais de paix et nous n’aurons jamais de sécurité. Il nous faut des élections qui sont tenues à date et il nous faut des bonnes élections, et il est encore temps de mieux faire », a-t-il déclaré.
Selon lui, l’accord-cadre d’Addis-Abeba de 2013 a fourni de cadre justement inclusif qui donne le gros de toutes les solutions aux problèmes de l’insécurité. IHM