KINSHASA, 21 MARS INFOSDIRECT : Des voix se lèvent partout à travers la République démocratique du Congo sur la mission de la force régionale de l’EAC déployée dans sa partie.
Annoncée pour la décrispation de la crise sécuritaire à l’Est du pays causée par les attaques des rebelles du M23, la mission de la force régionale de l’EAC devient de plus en plus obscure et son départ de la RDC exigée par plusieurs.
Après les mouvements citoyens et groupes de pression, les opposants, c’est maintenant le tour de ceux qui sont au pouvoir de déplorer l’inaction des troupes de l’EAC face aux rebelles qui continuent à semer la désolation et la terreur dans plusieurs localités de la partie Orientale du pays.
Parmi les officiels congolais, on note le président de l’Assemblée nationale, qui vient de monter au créneau et exiger le départ de la force régionale au cas où son mandat à l’Est du pays n’est pas offensif.
« Nous voulons à ce que le mandat de la force régionale de l’EAC soit offensif, si ce n’est pas le cas, nous allons demander à cette force régionale de partir », a déclaré Mboso ce mardi 21 mars lors de la plénière au palais du peuple.
En Afrique du Sud, la présidente de la Tanzanie, Samia Suhulu a laissé entendre que la mission de la force régionale de l’EAC en RDC était de maintenir la paix et non celle de combattre contre les rebelles du M23.
IHM