KINSHASA, 30 MARS INFOSDIRECT : Le candidat déclaré à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo, Delly Sesanga, s’oppose farouchement à la Loi dite « Tshiani », alignée sur le calendrier de la session de mars en cours à l’assemblée nationale.
Dans sa tribune exploitée jeudi 30 mars 2024 par Infosdirect.net, cet opposant indique que cette loi est une initiative aux apparences nationalistes dont l’enjeu est purement électoral.
« Cette loi est loin d’être national. Il s’agit de la démarche d’un groupe privé, qui a ravalé les institutions et n’instrumentalise plus leurs dépouilles qu’aux fins inavouées de conservation du pouvoir par la restriction de l’espace politique. Mais la menace est nationale », écrit le président du parti Envol.
Dans la foulée, cet acteur politique déplore la recrudescence de discours tribal et de régionalisme, considéré comme une menace de l’intégrité territoriale.
« La recrudescence du discours tribal, du régionalisme et du clientélisme auquel s’ajoute les lois scélérates, de discrimination raciale et de faciès menace l’unité nationale et l’intégrité du territoire au même titre que les menaces extérieures », a -t-il insisté.
Dans sa tribune, Delly Sesanga a signifié que le risque qu’encourt la RDC est d’être gouverné sur la base du souvenir personnel des dirigeants de la majorité, de leurs caprices et fantaisie, en lieu et place de la mémoire collective et du passé de institutions du pays.
La loi « Tshani » est vivement critiquée dans la sphère politique congolaise pendant cette période électorale. Le regard des congolais est tourné vers la chambre basse du parlement où cette loi a été classée pour être débattue.
Patrice KANT