KINSHASA, 02 AVRIL INFOSDIRECT : La Sénatrice Francine Muyumba condamne avec véhémence les actes de barbarie perpétrés par les éléments des FARDC dans la ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, contre un groupe des jeunes du parti politique, UNAFEC, pendant leur rassemblement dans le quartier Naviundu, la semaine dernière.
Au cours de la plénière du samedi 01 Avril à la chambre haute du parlement congolais, Francine Muyumba a tenu à informer le bureau du Sénat de la situation macabre de l’insécurité qui a élu domicile dans cette partie du pays, dont plusieurs jeunes sont tués par des inconnus, mais également par des éléments de services de sécurité.
D’après elle, 25 jeunes militants du parti UNAFEC ont été lâchement assassinés par les éléments FARDC, alors qu’ils étaient en rassemblement dans une activité politique sans avoir violé l’ordre public.
Dans la foulée, elle regrette du silence des nministres de l’intérieur, de défense, de la justice, du parquet général et de l’auditorat militaire, qui n’ont pas su communiquer sur cette situation depuis son triste avènement.
« Comment expliquer ce silence, ni le ministre de l’intérieur, ni celui de la défense, ni le ministre de la justice, ni le parquet général, ni l’auditorat militaire, personne n’a communiqué sur cette situation si je ne me trompes pas. Faut-il que les paisibles congolais meurent pour qu’on sente l’implication et l’intervention du gouvernement congolais. Nous ne savons pas si ces éléments ont agi seuls ou sous commandement d’une autorité quelconque. », poursuit Muyumba.
Ainsi, condamnant avec véhémence cette macabre tuerie des jeunes de l’UNAFEC, Francine Muyumba a appelé à des enquêtes judiciaires immédiates afin que les auteurs répondent devant les instances judiciaires, et qu’il y ait l’organisation d’un procès modèle.
« Honorable président, avec véhémence je condamne cette barbarie qui a élu domicile dans le Haut-Katanga, je condamne aussi le silence du gouvernement ainsi que de ses tentacules. Que soit ouverte immédiatement une enquête en vue de rétablir les responsabilités dans ces événements, qu’un procès équitable soit ouvert et que les sanctions sévères soient prises à l’encontre des auteurs de ses exactions », a plaidé la sénatrice Francine Muyumba du FCC.
Il faut signaler que pour manifester son mécontentement face à cette situation, mais également pour compatir avec les familles des victimes de ces incidents, Francine Muyumba avait ainsi suspendu sa participation à la plénière du jour.
IHM