KINSHASA, 26 MAI INFOSDIRECT___: Il s’agit désormais d’une chasse à l’homme du pouvoir en place de Félix Tshisekedi contre l’opposition congolaise qui tente de dénoncer la mauvaise gouvernance qui caractérise ce régime depuis son accession à la tête du pays.
Pour y arriver, Tshisekedi et sa suite ont mis en place un plan pour museler l’opposition en complicité avec les forces de sécurité et l’appareil judiciaire qui sont acquis à sa cause, car déjà, les premières retombées sont déjà enregistrées avec la détention de Mike Mukebayi, proche de Moïse Katumbi et Daniel Safu en cavale.
D’après des sources, des mandats d’arrêt ont été préparés à l’encontre d’hommes-clés dans l’entourage des principaux candidats d’opposition à la présidentielle en RDC.
Ses sources précisent que ces mandats sont prêts et il ne reste que leur exécution.Parmi les personnes visées, Prince Epenge et d’Alex Dende, alias Lexxus Legal, proches de Martin Fayulu ; d’Olivier Kamitatu, de Salomon Kalonda, de Don Pierrot Sadiki et du député Innocent Kazembe, quatre fidèles de Moïse Katumbi ; ou encore de Franklin Tshiamala, le secrétaire général de LGD, le parti d’Augustin Matata Ponyo.
Par son plan, le régime de Kinshasa, qui est en pleine dérive autoritaire veut fragiliser les principales figures de l’opposition en neutralisant les hommes clés dans leur entourage.
Le souci pour Tshisekedi est de voir ces leaders boiter afin de bien les maîtriser à la prochaine présidentielle.
Depuis la répression de la marche de leaders de l’opposition du samedi 20 mai dernier, le pouvoir de Tshisekedi a été secoué après avoir commis à travers les services de sécurité acquis à sa cause, des bavures sur les manifestants, causant ainsi plus de 100 blessés aujourd’hui internés dans des structures de santé.
Il s’agit d’une peur qui s’est installée dans le camp du pouvoir en place à quelques mois de la tenue des élections, qui en avance veut les gagner de manière frauduleuse, au regard de son bilan largement négatif, car n’ayant pas réussi à répondre favorablement aux aspirations des congolais.
Malgré sa dérive dictatoriale, la communauté internationale est bien décidée à ne pas le laisser faire, car certains hauts-dirigeants congolais font déjà l’objet d’une instruction en vue de futures sanctions.
Des grandes et organisations comme États-Unis et Union Européenne suivent de plus près la situation et n’hésiteront pas de frapper au cas où le régime persistera dans les bavures et violations des droits humains, principalement contre les opposants.