KINSHASA, 04 JUIN INFOSDIRECT__ : Cela fait pratiquement une année depuis la résurgence des attaques armées menées par les terroristes du M-23 appuyés par l’armée rwandaise (RDF) contre plusieurs localités du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.
Une année après, la situation sur terrain est restée la même car ses terroristes et leurs supplétifs rwandais continuent d’occuper le sol congolais et commettre des exactions contre les populations civiles.
Depuis lors, en Afrique tout comme dans le monde, les voix n’ont cessé de s’élever pour notamment, condamner ces violences mais également exiger la cessation des hostilités par ses terroristes sous commandement du Rwanda.
Des organisations sous régionales dont CEEAC, EAC, CIRGL, SADC, s’étant saisies de la situation en solidarité de coopération à la République démocratique du Congo, ont toute affaire cessante multiplier des sommets, des rencontres dans le seul but d’obtenir la cessation des hostilités et la restauration de la paix et sécurité dans les zones secouées par les différents groupes armés.
Ces sommets qui n’ont accouché que des déclarations et des recommandations à l’endroit des parties prenantes, avec un pincement sur les rebelles du M23 et ses alliés, restent jusque là une routine qui ne produit aucun résultat escompté.
Notant le déploiement des troupes de l’EAC depuis début octobre 2022, les missions qui lui ont été confiées n’ont abouti qu’aux lamentations du côté des autorités congolaises, qui décrient jour et nuit l’inefficacité des troupes à restaurer la paix comme recommander par les chefs d’États membres de l’EAC dans leurs différents sommets.
Les accords de Luanda et de Nairobi peinent à être respectés, surtout du côté des rebelles du M23, dont la cohabitation entre les troupes de l’EAC et ses terroristes est au beau fixe, ce qui laisse à désirer pour Kinshasa, qui a fini par faire recours à la SADC.
Samedi 03 juin à Luanda, la CIRGL a pris acte de la récente décision de la SADC d’envoyer ses troupes à l’Est de la République démocratique du Congo, alors que le mandat de la force régionale de l’EAC a été prolongé jusqu’au 08 septembre courant, cela malgré ses résultats peu confiants.
Les 12 nations ayant pris à ce sommet, ont également décidé d’envoyer l’armée angolaise pour assurer le precantonnement et le cantonnement des troupes du M23 à Rumangabo.
Les Chefs d’Etat et chefs de délégation ont ainsi fixé la date du 23 juin pour la tenue à Luanda de la réunion quadripartite de coordination avec la participation de l’EAC, de la CIRGL , de la SADC et de la CEEAC sous l’égide de l’Union Africaine.
Certains observateurs s’interrogent si à l’époque de Kabila le M-23 avait été défait grâce au concours de toutes ces organisations sous régionales ?
Rédaction