KINSHASA, 13 JUIN INFOSDIRECT__: Une année jour pour jour depuis que la cité frontalière de Bunagana dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu a été conquise par les rebelles du M23 après avoir mis en déroute tous les services de l’État, le 13 juin 2022.
Un an après, cette cité est restée sous le contrôle de ces terroristes malgré plusieurs tentatives des forces armées de la RDC de reprendre son contrôle, mais également le déploiement des troupes de l’EAC.
La Lucha, mouvement citoyen oeuvrant en République démocratique du Congo déplore que une année après, Bunagana et d’autres localités soient restés sous l’emprise des terroristes, avec la bénédiction du Rwanda et l’Ouganda.
« (…) 1 an après la chute de Bunagana , les autorités congolaises ne sont pas toujours en mesure de reprendre le contrôle de cette partie de la province du Nord Kivu. Et ce, en dépit de l’instauration de l’état de siège depuis deux ans. », déplore ce mouvement citoyen dans son communiqué exploité par infosdirect.net ce mardi 13 juin.
Pour la Lucha, il s’agit d’un manque de leader responsable au sommet de l’État qui est à la base de cette agression dont la RDC est victime de la part de ses agresseurs.
« Si la RDC , notre cher pays avait un leadership responsable au sommet de l’Etat, on ne parlerait plus jamais et / ou revivre les atrocités orchestrées par ces agresseurs. », ajoute la Lucha.
Sur ce, elle propose la levée immédiate de l’État de siège et le rétablissement des institutions civiles afin que tous les militaires et policiers s’occupent de la défense du pays plutôt que de faire la politique et le business.
Ce mouvement citoyen appelle également à la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda d’une part et d’autre part, mettre fin aux opérations militaires étrangères en cours dans notre pays.
Dans la foulée, la Lucha demande en outre la réduction drastique du train de vie des institutions afin d’affecter les moyens économisés à l’effort de la guerre dans l’Est et à l’assistance humanitaire des populations affectées par la guerre.
Ivan Honoré M.