KINSHASA, 22 JUIN INFOSDIRECT__: L’annonce de Martin Fayulu de se retirer provisoirement du processus électoral en cours en République démocratique du Congo n’est pas apprécié au sein de son parti politique, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé).
Après la manifestation des jeunes organisées au sein du siège National de l’Ecidé à Kinshasa, brûlant des pneus et effigies de Fayulu, le député national élu de cette formation politique à Kinshasa, Ados Ndombasi brise le silence.
Dans une correspondance adressée à son président national, Ados Ndombasi voit mal la décision de Fayulu de se retirer provisoirement du processus électoral.
« J’estime que votre retrait provisoire de ce processus électoral est de nature à ouvrir un vaste boulevard aux ennemis de la Nation qui n’ont pour seules valeurs, que la corruption, la concussion, le népotisme, le clientélisme, l’impunité. Face aux tentatives de fraude et d’usurpation de pouvoir , la meilleure réplique reste la vigilance et la résistance et non la capitulation », écrit-il à Martin Fayulu
Dans la foulée, ce cadre de l’Ecidé considère cette sentence qui tombe à quelques jours du dépôt des candidatures comme un suicide collectif d’autant plus qu’elle énerve la résolution 24 du congrès de notre parti tenu à Kisangani dans la province de la Tshopo du 11 au 14 juillet 2022.
A cette occasion, Ados Ndombasi invite Martin Fayulu d’écouter la voix du peuple et de revenir sur sa décision devant vos électeurs au meeting de ce dimanche 25 juin, afin de ne pas mettre en péril les efforts collectifs et le travail acharné abattu par les membres de LAMUKA en général et ceux de l’ECIDé en particulier.
Il faut signaler que Martin Fayulu a déclaré son retrait provisoire du processus électoral exigeant l’audit du fichier électoral par un opérateur compétent et qualifié afin de s’assurer de la transparence du processus électoral.
Selon lui, l’actuelle équipe de la CENI planifie une fraude électorale afin de proclamer Félix Tshisekedi vainqueur des prochaines élections.
Ivan Honoré M.