KINSHASA, 21 JUILLET INFOSDIRECT__: Plus d’une semaine après l’assassinat à Kinshasa du ministre honoraire des transports, voies de communication et désenclavement, Chérubin Okende, aucune commission d’enquête n’a été mise en place jusqu’à ce, à l’inquiétude de plusieurs organisations politiques et de défense des droits de l’homme.
Au cours d’un point de presse tenu à Kinshasa, jeudi 20 juillet 2023, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, dont Chérubin Okende était haut cadre et porte-parole avant sa mort, déplore les manières de communiquer des autorités de Kinshasa sur ce dossier.
Pour Dieudonné Bolengetenge Balea, Secrétaire Général de cette formation politique, qui considère la décision du Gouvernement du 14 juillet 2023 qui appelle les garanties des experts internationaux indépendants, la justice congolaise est dessaisie de l’instruction du dossier.
A cette occasion, ce parti de l’opposition appelle à la mise en place rapide de la commission d’enquête avant la disparition des preuves.
« Avant que les preuves ne se dissipent , nous exigeons que cette commission d’enquête indépendante soit mise en place très rapidement. Le temps perdu sert aux assassins », a demandé le SG de Ensemble pour la République.
Dans la foulée, Bolengetenge estime que l’autopsie qui n’a pas encore été pratiquée, est pourtant incontournable dans ce cas pour permettre de déterminer les circonstances de la mort, l’heure de la mort, la cause et les moyens utilisés pour causer la mort.
Pour le parti de Katumbi, cette autopsie ouvrira les pistes vers les assassins et leurs commanditaires.
Ivan Honoré M.