KINSHASA, 28 JUILLET INFOSDIRECT__: Neuf personnes responsables de violations et d’atteintes aux droits de l’homme et d’entretien des conflits armés, de l’instabilité et de l’insécurité, en RDC viennent d’être sanctionnées par l’union européenne.
La résolution est du Conseil de l’UE, qui a imposé des mesures restrictives à l’encontre de neuf individus congolais et rwandais responsables d’actes qui constituent de graves violations et abus des droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC).
Ces derniers sont également accusé d’avoir entretenu le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC.
Les listes incluent des membres de groupes armés non étatiques actifs dans l’est et le nord-est du pays, à savoir M23, Twirwaneho, ADF, APCLS, CODECO/ALC, FDLR/FOCA ainsi qu’un membre des Forces armées congolaises (FARDC ) et un membre des Forces de défense rwandaises (RDF).
Il s’agit des personnes ci-après :
- Jean-Pierre Niragire, commandant des forces spéciales de l’armée rwandaise,
- Janvier Karaihori, général et chef de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS),
- Simon Salomon Tokolonga, commandant de 3411e régiment des Forces armées congolaises (FARDC),
- et tant bien d’autres.
Au total, les mesures restrictives de l’UE liées aux violations des droits de l’homme et à l’obstruction électorale en RDC s’appliquent désormais à un total de 24 personnes. Les personnes désignées sont soumises à une interdiction de voyager et à un gel des avoirs.
En outre, il est interdit aux citoyens et aux entreprises de l’UE de mettre des fonds à leur disposition.