KINSHASA, 03 JUILLET 2023 INFOSDIRECT__: La première cérémonie de commémoration officielle du Genocost (génocide congolais pour des gains économiques) a eu lieu, mercredi 02 août 2023 en République démocratique du Congo. A cette occasion, Martin Fayulu opposant congolais, a rendu des hommages à toutes les victimes de ces massacres et tueries commis par les militaires rwandais sous le commandement du Président rwandais Paul Kagame.
D’après lui, le génocide contre le peuple congolais, commis par le régime de Kagame, est sans nul doute le plus grand drame humain qu’a connu l’Afrique noire, après les horreurs de négrière tragédie de la colonisation.
« (…) En réponse , Monsieur Paul Kagame doit savoir que tous les Congolais et toutes les Congolaises de tous les coins et recoins de la République Démocratique du Congo se sont donné le devoir sacré de faire en sorte que le souvenir de ce génocide demeure à jamais vivant. », a-t-il lancé.
En outre, Martin Fayulu, déplore que dans les provinces du Kivu et de l’ituri , d’innommables et inimaginables massacres se commettent tranquillement et presque à huis clos , sur des hommes , des femmes , des enfants , des vieillards et même des nouveau – nés , dont le seul crime est d’être Congolais et d’habiter les terres riches en minerais stratégiques quel convoitent les commanditaires de cette guerre d’agression et leurs proxies du Rwanda , de l’Ouganda et du M23.
« Nous prenons l’engagement de témoigner, partout et en toute circonstance , de l’enseigner à nos enfants et d’aider le monde à comprendre comment les militaires rwandais et leurs lampions du M23 rendent l’inhumain de plus en plus si commun et banal dans notre pays. Et comment leur barbarie nous devient si quotidienne. », poursuit l’opposant congolais Martin Fayulu.
Pour terminer, il a lancé un message de compassion à tous les congolais victimes des conflits armés dans les provinces de l’Est : « Ne baissons pas les bras très chers compatriotes. L’inertie de la communauté internationale rend précisément notre action plus que jamais nécessaire. »
Ivan Honoré M.