KINSHASA, 07 AOÛT INFOSDIRECT__: Les rideaux sont tombés aux 9èmes jeux de la Francophonie, organisés à Kinshasa par la République démocratique du Congo (pays hôte) et l’organisation internationale de la Francophonie (OIF), dimanche 06 août 2023, dans la soirée, au Stade des Martyrs de la Pentecôte lors d’une cérémonie organisée pour cette fin en présence de plusieurs personnalités du monde francophone, dont le Chef de l’État Félix Tshisekedi.
L’honneur, le mérite, les remerciements et les applaudissements reviennent à un homme, qui malgré les difficultés, les contraintes tant sécuritaires, Économiques et politiques, n’a pas baissé les bras et a offert aux congolais le meilleur qu’il pouvait.
Lui, c’est le Chef de l’État Félix Tshisekedi, affectueusement appelé « Fatshi », qui jusqu’à la dernière minute n’a pas désarmé et a fait honneur à tout un peuple, qui a toujours compté sur lui. Un peuple amoureux des sports, qui, plusieurs années, a toujours attendu l’organisation sur son sol d’un grand événement comme celui qui vient de se clôturer, « Les IXèmes Jeux de la Francophonie ».
Alors qu’on s’y attendait le moins, car le début des préparatifs n’ayant pas été prometteur, mais aussi repoussé pour raison de Covid19, personne et alors personne ne pouvait plus faire confiance à Félix Tshisekedi et tout son gouvernement, de le voir tenir à leur promesse, celle de faire vivre les Kinois et leurs visiteurs des si-beaux jours et moments à Kinshasa autour de ces prestigieux jeux.
La construction et/ou la réhabilitation des infrastructures ayant débuté avec des lenteurs pour notamment manque de financement préalable, l’espoir s’envolait de plus en plus. Le pronostic avait changé, cela à l’avantage de l’opposition, qui ne cessait, comme dans ses habitudes de critiquer farouchement le pouvoir en place, de manque d’organiser et de gestion efficace.
Mais de l’autre côté, il y avait un Tshisekedi, serein et déterminé à atteindre son objectif, celui de rassurer une cohésion entre les pays francophones par la tenue de ces événements dans une nation secouée par l’insécurité occasionnée par différents groupes armés, dont le M23 soutenu par le Rwanda.
Depuis le début des préparatifs, on pouvait le voir régulièrement inspecter les travaux de rénovation des plusieurs sites qui allaient acceuillir les délégations, notamment le Stade des Martyrs, Stade Tata Raphaël, L’université de Kinshasa (Unikin) et tant bien d’autres. L’objectif était de s’assurer du déroulement harmonieux des travaux, mais aussi une manière pour lui de réarmer moralement les uns et les autres.
L’ambiance a été totale à Kinshasa, dès le premier jour de l’ouverture des jeux, dans un Stade des Martyrs archicomble jusqu’à la clôture.
A l’ouverture, il y avait « un spectacle son et lumière (gratuit) qui a présenté le Congo qui change« , sous Félix Tshisekedi, accompagné dans ce Stade mythique de son épouse. Il avait alors communié avec son peuple et ses visiteurs, cela malgré l’absence de la rwandaise Louise Mushikiwabo, SG de l’OIF, dont le refus de se rendre à Kinshasa, a suscité plusieurs réactions. Tout le Stade des Martyrs était électrifié par des chants et cris en son honneur, comme un roi devant son chandelier.
Un moment de convivialité, de joie et de bonheur pour un peuple meurtri, mais qui retrouve son sourire grâce à cet événement, véritable ode à la jeunesse, qui a réuni la fine fleur des artistes et sportifs francophones des cinq continents, à Kinshasa, la plus grande ville francophone du monde avec environ quinze millions d’habitants.
Chaque jour, les congolais n’ont pas cessé de prendre rendez-vous dans différents sites pour voir différents spectacles. Du football, du Basket-ball, Volleyball, musiques, et toutes les autres disciplines sportives et culturelles qui étaient au programmés. Félix Tshisekedi n’a pas aussi dérobé à la règle, il était là régulièrement pour assister aux différents jeux.
Pour accueillir les sportifs, le pays, riche en minerais mais pauvre en niveau de vie et en infrastructures, a dû dépenser des dizaines de millions de dollars pour réhabiliter ou construire de nouvelles installations. Sachant également que la RDC fait partie des pays sportifs au monde.
Malgré les campagnes de diabolisation sur la situation sécuritaire et sanitaire, dans une ville caractérisée par le phénomène Kidnapping et Kulunas ; et qui a vu d’ailleurs certains pays se retirer de la cours et d’autres diminuer leurs effectifs, rien et rien ne s’est alors produit. Tout a été calme et sous contrôle des services de sécurité.
Le seul congolais le plus heureux en ce moment, est Félix Tshisekedi.
Les Jeux de la Francophonie regroupent tous les quatre ans plus de 1500 jeunes, artistes et sportifs francophones des cinq continents.
« Sans nul doute, cette neuvième édition des jeux de la Francophonie, restera gravée dans la mémoire collective des Congolais et sera inscrite dans les annales de la Francophonie, comme un évènement historique ayant contribué significativement à cimenter notre appartenance à cette communauté, notamment dans la promotion de sa diversité culturelle et dans son rayonnement à travers le monde », a laissé entendre le Chef de l’État Félix Tshisekedi dans son mot de clôture, dimanche 06 Août.
Félix Tshisekedi a remercié tous ceux qui ont permis ce rassemblement mondial de la jeunesse francophone, au cours duquel les talents sportifs et artistiques se sont exprimés et affrontés lors des compétitions saines, marquées par une sportivité exemplaire et la recherche de l’excellence, dans une ambiance festive.
Ivan Honoré Mudiangombé