KINSHASA, 08 AOÛT INFOSDIRECT__: L’ancien premier vice président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’UDPS, Jean Marc Kabund a été auditionné dans le cadre de son procès lors de la première audience, lundi 07 août au Conseil d’État, pour des faits qui lui sont reprochés notamment « Faux bruits ».
À ce sujet, l’actuel opposant de Tshisekedi a rejeté cette infraction mise en sa charge, car selon lui, les faux bruits dont il est question devraient constituer une infraction au cas où cela avait créé des incidents dans la population.
« Est-ce la population s’était alarmée lorsque j’ai tenu le point de presse, donc je ne crois pas, ici encore je ne cesserai de le dire, j’ai dit ce qu’un acteur politique devrait dire. Qui ne connaît pas dans ce pays que la situation des fonctionnaires de l’État, des militaires et des policiers est sécrable. « , a déclaré Kabund.
Par ailleurs, Kabund qui a participé à la gestion du pays pendant 4 ans sous Félix Tshisekedi, comme étant l’homme le plus influent du régime, dit garder plusieurs secrets en tant qu’homme d’État.
« Je vous ai dit ici en homme d’État il y a des choses que je ne dirais pas, parce que je n’ai pas intérêt à nuire le Chef de l’Etat. Si j’étais de mauvaise foi j’allais dire des choses ici qui allaient peut-être,,, vous voyez, je n’ai pas voulu entrer dans tous ces détails parce que nous avons discuté sur toute cette question. « , dit-il.
Ainsi, il dit avoir quitté Tshisekedi pour les inégalités sociales qu’il a constaté, cela en dépit de ses interventions pour que la situation sociale des congolais soit en égalité. D’après lui, le pouvoir de Tshisekedi est un pouvoir antisocial, qui a organisé une prédation.
« Comment peut-on comprendre dans une nation normale, il y a des gens qui touchent 30.000 USD le mois et d’autres puissent toucher moins de 100 USD ? Et ceux qui vont même mourrir pour ce seul pouvoir. « , a déploré le Président du parti Alliance pour le changement.
Après l’instruction du dossier ce lundi, la prochaine audience a été fixée au lundi prochain pour les plaidoiries.
Ivan Honoré