KINSHASA, 23 AOÛT INFOSDIRECT__: La Commission africaine pour la supervision électorale (CASE) alerte sur les menaces que ses membres seraient victimes de la part du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) suite à leurs positions contre le processus électoral en cours en République démocratique du Congo.
Dans un communiqué parvenu à infosdirect.net ce mercredi 23 août, cette organisation que des personnalités politiques et des leaders de la Société Civile sont traqués dans les plateformes des réseaux sociaux afin de les décourager de relayer les analyses de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) à l’initiative de Denis Kadima.
On retrouve parmi ces mercenaires des agents des services secrets du pouvoir et des membres du parti présidentiel, qui promettent des interpellations à certains membres des groupes Whatsapp afin de les contraindre au silence.
«Cette traque dirigée par les services de sécurité pour le compte de la CENI s’est invitée dans le groupe spécialisé dans les questions électorales où des membres actifs sont irrégulièrement réprimandés au téléphone avec menace d’arrestation.», écrit la CASE.
Selon elle, il s’agit de André Kiomba Dibwe Mpo et Thomas Kabingwa, engagés en qualité de gardes du corps de Dénis Kadima qui jouent ce rôle.
«Ces deux malfrats qui s’accrochent faussement à la CASE sont payés par la CENI afin d’exécuter ce sale boulot avec promesse d’être élevés au rang de conseillers institutionnels.», poursuit Simaro Mbayo Ngongo, qui dénonce ces pratiques indignes de la part du numéro un de la centrale électorale et le met en garde contre ce banditisme insoutenable d’une autre époque.
Par ailleurs, cette organisation prévient les auteurs desdites menaces qu’ils s’exposent à des poursuites judiciaires renforcées une fois le véritable État de droit instauré au pays.
Jusque là infosdirect.net court derrière la centrale électorale pour avoir des faits.
Ivan Honoré