GOMA, 04 SEPTEMBRE INFOSDIRECT__: L’ancien président de la CENI et opposant au régime Tshisekedi, Corneille Naanga, s’en est pris sans aucune réserve aux unités de la garde républicaine et au chef de l’Etat sur les tueries des civils, le 30 août dernier lors de la manifestation des jeunes Wazalendo contre la présence de Monusco et la force régionale de l’EAC dans cette région.
D’après lui, ces massacres odieux ont été commis par les éléments de la Garde républicaine sous les ordres de Felix Tshisekedi, car étant sous son autorité conformément à l’article 10, de l’Ordonnance-loi n° 13-063 portant organisation et fonctionnement de la garde républicaine.
« N’inculpons pas les FARDC en tant que corps constitué. Les tueurs sont de la Garde Républicaine (GR). Le donneur d’ordre n’est autre que Félix Tshisekedi en personne (Art. 10 Ordonnance-loi n° 13-063 portant organisation et fonctionnement de la garde républicaine), a-t-il affirmé.
Et d’ajouter
« Mr. Tshilombo et ses complices ont le sang des Congolais dans leurs mains, ils en répondront. Une hécatombe qui étale plus de 100 morts innocentes ne peut rester impunie. Non. Pour nos familles, nous saisirons la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et la Cour Penale Internationale pour crime de masse et crime contre l’humanité« , mentionne-t-il.
Dans la foulée, Corneille Nangaa présente son indignation face au silence des leaders du Grand Kivu, pendant ce moment de saignement de la partie l’Est du pays.
« L’Est du Congo saigne abondamment. Eux ne sont affolés que par ses richesses. Le silence coupable des leaders de l’Est (grand Kivu) est intriguant ! L’expectation de Tshisekedi sur la levée pourtant proverbiale de l’état de siège est un indice. L’objectif n’est plus la guerre, mais le chaos. Zigouiller, désapproprier, guérilla politique sur les opposants et cruautés« , a-t-il poursuivi.
À ce jour, une délégation gouvernementale séjourne dans le chef- lieu de la province du Nord-Kivu pour faire la lumière sur toute la situation de la répression de la marche du 30 août dernier. Cette manifestation causé la mort de 43 personnes tuées par les forces de l’ordre.
La Rédaction