KINSHASA, 07 SEPTEMBRE INFOSDIRECT__: La Coalition politique Lamuka aille Martin Fayulu accuse la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’avoir violé les articles 5, 12 et 13 de la Constitution en décidant d’organiser l’élection des conseillers communaux que dans les chefs-lieux de province.
Dans un communiqué daté de ce jeudi 07 septembre, Jean Félix Senga, de la Commission d’observation électorale de Lamuka, fait remarquer que la décision de la CENI est manifestement inconstitutionnelle et un acte réglementaire attaquable devant la Cour constitutionnelle.
«En décidant de n’organiser les élections municipales que dans les chefs-lieux de province, cette décision de la CENI viole les articles 12 et 13 de la Constitution en ce qu’elle prive les citoyens des autres entités territoriales d’exercer librement leurs droits civils et politiques, à savoir celui d’élire et d’être élu. C’est aussi une violation de l’article 5, alinéa 3, de la Constitution qui dispose que: « Le suffrage est universel, égal et secret. Il est direct ou indirect», écrit Mr Senga.
Par ailleurs, Lamuka/Fayulu continue d’accuser Denis Kadima et toute l’équipe de la CENI de planifier une tricherie en faveur de Félix Tshisekedi, raison pour laquelle, ils ne veulent en aucun cas changer de trajectoire.
Ainsi la COEL exige l’audit externe du fichier électoral par un organisme certifié ou l’audit citoyen tel que demandé par la MOE CENCO-ECC, gage de la confiance et de la transparence du processus électoral;
Mais aussi, la publication de la liste définitive des électeurs et la disponibilisation du fichier électoral national sur le site internet de la CENI, conformément à l’article 8 alinéa 1, 2 et 3 de la loi électorale et l’instauration, en toute urgence, d’un véritable cadre de concertation entre la CENI et les parties prenantes au processus électoral.