KINSHASA, 29 SEPTEMBRE 2023, INFOSDIRECT__: Le vice premier ministre et ministre des affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Christophe Lutundula a pris la parole, jeudi 28 septembre, au Conseil de sécurité des Nations-Unies sur la situation sécuritaire en RDC.
Le représentant congolais à cette grande rencontre, a dans sa prise de parole, dénoncé une fois de plus l’agression rwandaise via les rebelles du M23, mais également le refus par ces derniers de respecter les recommandations des processus de paix de Nairobi et de Luanda.
Ces recommandations sont entre autres, le cessez-le-feu, le retrait des zones occupées, le pré-cantonnement au camp de Rumangabo, et le désarmement et le cantonnement dans les sites aménagés dans la province du Maniema.
Il a éclairé tout le Conseil qu’il n’y aucune accalmie observée comme certains le disent, mais plutôt un simulacre de cessation des hostilités de la part du M23 et de son géniteur, le Rwanda, qui leur permet de consolider l’occupation de la province congolaise du Nord-Kivu par l’armée rwandaise et la tentative de partition de notre pays.
À ce sujet, il a réitéré la détermination du gouvernement congolais de continuer la lutte pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale de la RDC.
«La RDC n’a pas failli à ses engagements. Nous nous ne cesserons jamais de nous battre pour protéger l’intégrité territoriale et l’indépendance de notre pays et assurer le bien- être de sa population.», rassure Christophe Lutundula.
Dans cet élan d’engagement, il promet que dans un bref délai la RDC reprendra le contrôle de tous les territoires occupés par le M23, et que ses populations regagneront leurs milieux d’origine pour vivre dans la paix.
«C’est pourquoi, dans le plus bref délais, nos compatriotes forcés au déplacement intérieur par la guerre nous imposée par le Rwanda et le M23, rentreront à leurs domiciles pour y exercer leur droit légitime d’élire leurs dirigeants à tous les niveaux et ne peuvent plus continuer à vivre comme du bétail dans les camps de fortune des déplacés. L’autorité de l’État congolais sera restaurée dans les territoires occupés par nos agresseurs », a-t-il poursuivi.