Bukavu, 29 novembre 2023, INFOSDIRECT__: Dans une conférence de presse tenue dans son QG de Panzi à Bukavu, au Sud-Kivu, le candidat numéro 15 à l’élection présidentielle de décembre prochain, Denis Mukwege a mis en cause toute forme de ralliement à la candidature de Moïse Katumbi, comme représentant de l’opposition à ce scrutin du 20 décembre.
D’après lui, les discussions n’ont jamais eu lieu entre tous les candidats à cette course qui devraient proposer des critères y afférents, contrairement à la rencontre de leurs délégués, tenue à Pretoria en Afrique du Sud, au cours de laquelle, Sesanga, Fayulu et lui, ont été écartés de la course.
« Le minimum c’est lorsqu’il y a des délégations qui ont fait le travail, c’est bien que les décisions se pressent au sommet. Au sommet, ce sont les candidats. Elles ont fait leur travail, et on devait se réunir au niveau des candidats président de la République pour voir leur travail et décider. Malheureusement ils sont arrivés à Kinshasa, le lendemain il y avait des gens qui s’étaient proclamés, qui ont mis moi, Martin Fayulu et Delly Sesanga à côté de la course. Si on n’est pas intègre on peut faire des promesses électorales, ça les engage eux », a-t-il expliqué répondant à une question de nos confrères d’ACTUALITÉ.CD.
Toutefois, le prix Nobel de la paix 2018 pense qu’aujourd’hui le pays a vraiment besoin de l’unité nationale pour pouvoir faire face aux difficultés, et pas besoin de la division, de la manipulation.
«Cette discussion au sommet n’a jamais eu lieu, les gens se sont autoproclamés. Qu’il dise qu’il me tende la main, je crois que ce n’est pas correct.», précise-t-il.
Il reste toujours ouvert pour la suite des travaux amorcés à Pretoria, brandissant la nécessité « d’unité nationale » afin de développer le pays.