Kinshasa, 08 janvier 2024, INFOSDIRECT__: En République démocratique du Congo (RDC), les résultats de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, font planer un doute sur la crédibilité et la transparence de ce scrutin majeur au regard des irrégularités enregistrées lors du déroulement des opérations de vote, à travers l’ensemble du territoire congolais.
Dans ce simulacre d’élections, plusieurs parties prénantes ont visiblement contribué à ce hold-up électoral en faveur du président sortant Félix Tshisekedi, et pourtant, il a été remarqué des irrégularités qui ne donnent crédit ni au pouvoir en place, ni à la Commission électorale nationale indépendante, organisatrice de ces élections.
Les organisations africaines et le centre carter, qui ont effectué une mission d’observation électorale dans ce pays et premiers à avoir salué la crédibilité et la transparence des élections en toute précipitation, ont joué un rôle sadique dans ce processus électoral.
Au lendemain du simulacre des élections du 20 décembre dernier, les missions africaines d’observation électorale présentes à Kinshasa ainsi que le Centre Carter se sont rendues de déclarations affirmant que les élections se seraient déroulées sans incident, dans les meilleures conditions! Il s’agit des missions ci-après : Union Africaine, SADC, CEEAC, etc.
Par leurs rapports préliminaires tout à fait complaisants, faits sur mesure et sur commande de leur complice la CENI, ces missions ont induit une dizaine de chefs d’état africains en erreur, lesquels se sont empressés sans vérification préalable de féliciter le président sortant, pour sa prétendue élection, avec 73% de fraudes opérées.
A la lumière de la gravité des irrégularités reconnues par la CENI elle-même ainsi que par des candidat proches de Tshisekedi, quel crédit peut-on encore donner à ces rapports des missions d’observation électorale, dès lors qu’elles ont légitimé plutôt la fraude qu’une élection dans les normes ?
Edito Steve Wembi