Kinshasa, 07 février 2024, INFOSDIRECT__: La communauté internationale a célébré mardi 06 février, la journée dédiée à la «Tolerance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines», proclamée depuis 2012 par l’Assemblée générale des Nations Unies.
En République démocratique du Congo, ces pratiques sont faites par certaines tribus contre la volonté des filles et femmes pour des raisons coutumières, rapporte Nathalie Kambala, Directrice Pays de l’ONG FMMDI, une organisation de défense des droits des femmes basées en RDC.
C’est pourquoi elle appelle la justice à mener des enquêtes sérieuses sur les auteurs qui continuent avec ces pratiques afin de subir la rigueur de la loi.
«A l’occasion de cette journée, nous interpellons la conscience de tous ceux ou toutes celles qui l’entretiennent afin qu’ils prennent l’engagement d’y mettre fin et exhortons la justice à mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces pratiques barbares.», lance-t-elle.
Selon elle, ces pratiques qui ne sont plus seulement vécues dans les milieux ruraux comme dans le passé, mais également dans des milieux urbains, par des professionnels des sexes pour des raisons des business, ternissent l’image de la femme et de la fille.
Cette femme leader fustige le comportement rétrograde des personnes qui continuent à pratiquer la MGF dans leurs milieux pour des raisons non avouées et estime qu’ il est encore possible de mettre fin aux mutilations génitales féminines.
«Les mutilations génitales féminines sont des pratiques honteuses et nuisibles à la santé des victimes qui ont élu domicile dans nos communautés et dont les conséquences sont désastreuses.», écrit Nathalie Kambala dans son communiqué.