Tout Congolais a le droit de s’exprimer pacifiquement. C’est un droit intrinsèque lié à sa liberté d’expression et d’opinion dans l’art. 20 de la DUDH et dans l’art. 23, 25 et 26 de sa Constitution.
Le droit international prévoit même la possibilité de rassemblements spontanés en réaction à l’actualité, sans une déclaration préalable.
Après 30 ans de guerres d’agression lui ont été imposées à travers le Rwanda, le peuple congolais, désormais en sursaut patriotique comme l’indique son hymne national, n’a pas besoin d’attendre que son Chef de l’État ou un membre du Gouvernement, lui donne l’ordre de manifester sa colère, notamment par des marches pacifiques; des sit-in ou des boycotts de certains produits ciblés, pour exprimer son indignation contre le mutisme volontaire et l’injustice manifeste de certains décideurs de la communauté occidentale.
Il est même stipulé dans l’alinéa 2 de l’art.27 de sa Constitution que, nul ne peut faire l’objet d’incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Jean-Louis Tshimbalanga/Président de la Convergence Pour l’Emergence du Congo (C.E.C)