Kinshasa, le 20 février 2024 INFOSDIRECT —— ; La 173 ème session du Comité des droits de l’homme des parlementaires de l’Union interparlementaire tenue du 23 janvier au 08 février à Genève en Suisse exige aux autorités congolaises de mettre à la disposition de la famille et avocats du feu Chérubin Okende, son autopsie et le rapport d’enquête de son assassinat à Kinshasa en République démocratique du Congo.
Dans sa déclaration finale, l’Union interparlementaire qui a déploré cet acte ignoble qui était arrivé à l’un de ses confrères, constate que depuis son meurtre le rapport de son autopsie et des enquêtes déclenchées n’ont pas été mis à la disposition de sa famille et des avocats.
C’est pourquoi, elle a demandé instamment les autorités congolaises de mettre à disposition des plaignants et des avocats de Chérubin Okende le rapport d’autopsie et le rapport d’enquête dans les plus brefs délais.
Mais également à intensifier leurs efforts pour faire avancer l’enquête sur ce meurtre sans plus tarder et à garantir la transparence de l’enquête judiciaire.
L’union interparlementaire demande à l’Assemblée nationale, gardienne des droits de l’homme des parlementaires, de suivre de près l’enquête et d’exiger des autorités gouvernementales des réponses claires sur l’état d’avancement de celle-ci et sur l’identité probable des auteurs.
En outre, le Comité des droits de l’homme des parlementaires réaffirme que l’enlèvement et le meurtre cet opposant, membre du parlement, constituent une grave menace, non seulement pour les parlementaires mais aussi pour ceux qu’ils représentent et une atteinte à l’ensemble du parlement.
Par ailleurs, il appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l’intégrité physique et les droits fondamentaux de tous les parlementaires, anciens et actuels, quelle que soit leur affiliation politique, afin de veiller à ce qu’un crime similaire ne se reproduise plus jamais.