Le Comité du Conseil de sécurité de l’ONU vient d’approuver l’entrée de nouvelles personnes sur sa liste des sanctions de celles impliquées pour leur participation active dans l’insécurité de la partie Orientale de la République démocratique du Congo, dans sa résolution du 20 février 2024.
Au total, six personnes sont désormais frappées par les sanctions internationales des Nations Unies, dont le porte-parole du M23, Willy Ngoma.
Le premier est Apollinaire Hakizimana, Lieutenant Général et Commissaire à la Défense des Forces Déocratiques de Libération du Rwanda – Forces Combattantes Abacungusi (FDLR-FOCA). En tant que chef militaire des FDLR, Apollinaire Hakizimana participe à la promulgation et au soutien des activités du groupe.
Le deuxième c’est AHMAD MAHMOOD, Lieutenant général et Haut dirigeant des Forces démocratiques alliées (ADF), il est spécialisé dans la fabrication ou l’utilisation en RDC d’engins explosifs improvisés.
Michel Rukunda Amour également sanctionné est Commandant et chef militaire du groupe armé Twirwaneho armée congolaise. Il participe à la promulgation et au soutien des activités du groupe.
MOHAMED ALI NKALUBO, de son côté est haut dirigeant des Forces démocratiques alliées (ADF) pour les opérations/organisation/soutien, ainsi que pour la communication et la propagande. Il exerce un commandement et un contrôle efficaces sur les combattants du groupe.
WILLIAM AMURI YAKUTMBA, Secrétaire général et leader de la Coalition nationale du peuple pour la souveraineté du Congo (CNPSC), jusqu’en février 2023 et fondateur et leader du Mai-mai Yakutumba, est l’une des plus grandes milices de la CNPSC et est impliqué dans la planification, la promulgation et le soutien des activités de la milice. Il exerce un commandement et un contrôle efficaces sur les combattants de la milice.
Willy Ngoma, En tant que leader du M23, il est impliqué dans la planification, la promulgation et le soutien des activités du groupe armé.
Moïse Buanga