Les institutions garantes de l’Accord cadre d’Addis-Abeba sur la paix dans la sous région et en République démocratique du Congo, appellent à la retenue et à un engagement renouvelé en faveur du dialogue par le biais des processus de médiation régionaux existants, notamment les processus de Luanda et de Nairobi.
Elles ont lancé ce message à l’occasion du 11 anniversaire de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région, signé le 24 février 2013 à Addis Abeba, en Éthiopie.
Dans leur déclaration, elles ont déploré l’intensification et l’escalade de la violence et des tensions entre des pays signataires dudit accord, qui constituent selon elles une menace sérieuse et un risque de conflit régional et compromettent les efforts régionaux et les progrès réalisés en faveur de la paix et de la stabilité durables dans la région.
C’est pourquoi, elles rappellent que cet Accord-cadre demeure un instrument important pour mettre un terme aux cycles de violence récurrents dans la région et pour faire avancer un agenda de paix durable.
«Nous appelons à la retenue et à un engagement renouvelé en faveur du dialogue par le biais des processus de médiation régionaux existants, notamment les processus de Luanda et de Nairobi.», lit-on dans ce document exploité par infosdirect.net.
Par ailleurs, les institutions gagnantes ont demandé à tous les pays signataires à respecter leurs engagements en vertu de l’Accord-cadre et à travailler ensemble en vue de sa pleine mise en œuvre, ce avant de promettre de continuer à travailler étroitement avec toutes les parties pour surmonter les obstacles actuels à la paix et à la sécurité en faveur d’une solution diplomatique à la crise actuelle et du renforcement de la confiance dans la région.
Les institutions concernées sont, l’Union africaine (UA), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les Nations Unies.