Face à la situation socio-humanitaire et sécuritaire au pays, le parti Engagement pour la citoyenneté (ECIDE) a exprimé ses inquiétudes en marge d’un Conseil national qu’il a tenu à Kinshasa entre le 1e et le 5 mars dernier à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Au regard de l’ampleur de la crise, il a pris une suite des résolutions pour tenter de juguler la question, dont une opération en faveur des déplacés internes dans les entités touchées par l’insécurité. Cette opération va consister à collecter des fonds en faveur de ces déplacés.
En même temps, il exige que la réduction du train de vie des institutions souvent jugées budgétivores afin que les fonds soient alloués à la recherche de la paix dans l’est ainsi que dans le Mai-Ndombe.
«En signe de solidarité envers les citoyens déplacés, le Conseil national engage le Bureau national à lancer l’opération « un pain pour les déplacés internes ». Le Conseil national invite le Bureau national à exiger la réduction du train de vie des institutions de l’Etat pour réaffecter les ressources vers les efforts de sécurité et l’assistance aux sinistrés et aux déplacés dans les provinces du Nord-Kivu, Ituri et Mai-Ndombe», lit-on dans le document.
Pour ce qui est de la guerre imposée par le M23, Martin Fayulu et son parti recommandent la rupture des relations diplomatiques et la fermeture des frontières avec le Rwanda qui est constamment accusé d’être le parrain de la rébellion. Puis, il appelle à l’émission des mandats d’arrêts contre les responsables du M23 qui sont bien identifiés.
En outre, l’ECIDE évoque également le désistement de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région ainsi que la mise en garde de Félix Tshisekedi contre toute démarche visant à conclure des accords pour dissimuler l’invasion de l’est par des forces soutenues par les agresseurs.
Jean Ngaviro