En marge de la célébration de la journée internationale des droits des femmes (JIF 2024), ce vendredi 08 mars, l’ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral (FMMDI), émet une pensée pieuse aux populations de l’Est de la RDC, victimes des atrocités de guerre imposée au pays par ses agresseurs.
Dans une déclaration faite à l’occasion de cette journée dont une copie est arrivée à infosdirect.net ce 08 mars, Nathalie Kambala, Directrice pays de cette organisation, s’en va contre le silence injustice de la communauté internationale face à la situation sécuritaire dégradante, qui met en mal la population congolais et dont les femmes sont majoritairement premières victimes, car violences et tuées.
C’est pourquoi, elle demande à tous les pays membres de la communauté internationale à s’unir comme un seul homme en s’engageant véritablement pour le retour rapide de la paix et la sécurité dans cette partie. Dans la paix, dit-elle, la situation socio-économique de la population et particulièrement de la femme et jeune fille pourra s’améliorer et facilitera leur autonomisation.

«Je voudrais attirer l’attention de la communauté internationale vis-à-vis de son silence face à la guerre dans l’Est du pays et aux pays qui agressent la RDC. C’est inhumain aujourd’hui que la communauté internationale se taise vis-à-vis des atrocités qui sevissent à l’Est du pays. C’est une injustice notoire. Nous demandons leur implication pour que la guerre cesse.», a-t-elle lancé.
Dans la foulée, cette femme leader de la République démocratique du Congo compatit avec «ses compatriotes de l’Est», victimes des conflits armés et réitère son voeu sur la cessation imminente de ces atrocités.
«A nos frères et soeurs de l’Est, FMMDI-Ong compatit avec eux, nous sommes de coeur et continuons à prier notre Dieu pour que cette guerre nous imposée s’arrête.», lance-t-elle.
Il y a peu, Nathalie Kambala s’était une fois de plus insurgée contre la dégradation de situation sécuritaire dans la partie orientale de la RDC. Elle avait demandé à la communauté internationale, aux différentes organisations africaines et aux autorités congolaises de se mettre ensemble et discuter sur les moyens à mettre en œuvre pour la cessation immédiate et définitive de tous les conflits.