Le Conseil de sécurité de l’ONU a statué mercredi 27 mars 2024, sur la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, principalement sur la question de l’agression rwandaise via les rebelles du M23.
Dans son intervention, le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a déploré la force avec laquelle, les rebelles du M23 attaquent les positions de la Monusco, des FARDC et les localités congolaises avec des équipes plus évolués que ceux détenus par les deux forces.
«La MONUSCO a constaté la présence de systèmes mobiles de défense aérienne dans le Nord-Kivu, signe que le matériel militaire acquis par le M23 a considérablement évolué», a-t-il dit.
Et de poursuivre
«Le déploiement, pour la première fois, de drones commerciaux équipés d’explosifs pour attaquer des positions d’arrêt de la MONUSCO le 12 février et des avions bombardiers des forces armées congolaises à l’aéroport de Goma le 17 février témoigne de l’utilisation d’armes de plus en plus sophistiquées».
L’ONU qui rappelle la nécessité du retour de la paix dans la sous-région, appelle le Rwanda et tous les autres groupes armés dont le M23 de se retirer du sol congolais et de déposer les armes suivant les mécanismes de paix de Nairobi et de Luanda.
