La version Tshiluba de l’édit portant interdiction des coutumes avilissantes à l’égard de la femme, a été vulgarisée auprès des femmes leaders, des acteurs de la société civile et bénéficiaires (survivantes de VBG), mercredi 29 mai 2024.
Cette séance a été organisée par Femmes main dans la main pour le développement intégral, dans le cadre du Projet «Mécanismes de prévention et réponse holistique des cas de VBG», appuyé par le Haut Commissariat pour les Réfugiés.
«Cette activité rentre dans les actions que nous avons prévu dans le cadre de ce projet, vous vous rappelez au mois de mars, Fmmdi-Ong ensemble avec les chefs coutumiers de cinq territoire ainsi que le caucus des avocats, et les membres du sous cluster VBG», rappelle Nathalie Kambala.

Il était question de faire comprendre aux participants l’importance et les motivations de la traduction de ces instruments en langue Tshiluba, afin de leur mobiliser à assurer la vulgarisation dans la communauté.
Le soucis pour cette organisation est de voir ces différentes catégories d’acteurs s’approprier ce texte et en faire large diffusion dans la communauté afin de mettre fin à toutes les formes de violation des droits des femmes et filles.
«C’est très important pour qu’on puisse comprendre la quintessence, soit le bien fondé de toutes les pratiques qui sont interdites dans notre édit», a ajouté Nathalie Kambala, Directrice pays de l’ONG Fmmdi-Ong.

La prochaine étape va consister à la mise en place des comités d’alerte des pratiques qui seront identifiées dans la communauté.