Dans le cadre de la mise en œuvre du projet PERSE financé par la Banque Mondiale, une séance de briefing des enseignants des écoles primaires et secondaires de la Ville de Kananga, a été organisée par Femmes main dans la main pour le développement intégral (Fmmdi-Ong), vendredi 31 mai.
Cette rencontre lancée par Chantal Ndaya, Cheffe de division du genre, portait sur la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre, les abus et exploitations sexuels et le harcèlement sexuel.
Les notions liées à toutes ces thématiques ont été expliquées à ces acteurs principaux de l’éducation des enfants, sans oublier celles portant sur les mécanismes de signalement des cas, la promotion des services de prise en charge, la ligne verte et le circuit de référencement.
Pour Fmmdi-Ong, le combat est celui de voir les VBG, les EAS et le harcèlement sexuel être éradiqués définitivement dans le milieu scolaire, raison pour laquelle, il s’avère important d’impliquer les enseignants dans cette lutte.
«L’objectif de cette activité est de pouvoir atténuer les risques des cas d’abus et exploitations sexuels, voire même le harcèlement sexuel en millieu scolaire et renforcer l’accès des filles et garçons à l’école afin d’avoir une éducation de qualité.», a dit Marie-Claire Mbiye, Chargée de ce projet au sein de cette structure de défense et promotion des droits de la femme et de la jeune fille.
Et de poursuivre
«Nous avons remarqué qu’aujourd’hui dans la plupart d’écoles, les enfants qui sont victimes des violences ne parviennent pas à terminer leurs cursus scolaires. Lorsqu’elles tombent victimes, elles se découragent et restent à la maison. De fois quand une fille tombe enceinte, elle abandonne l’école.»
Cette organisation et son partenaire UNFPA attendent de ces enseignants, une mobilisation totale contre ces actes qui ternissent la dignité de la jeune fille, en assurant la sécurité et la protection des filles pendant tout le temps qu’elles sont au cours.
Rédaction
