Prise de pouvoir après un coup d’État contre le pouvoir de son père et son assassinat, Joseph Kabila, jeune de 29 ans est considéré comme le «père» de la réunification de la République démocratique du Congo, grâce à son intelligence et sagesse pendant sa gouvernance.
La Journaliste Belge, Colette Braeckman, qui s’est livrée à la Radio Top Congo, une radio émettant à Kinshasa en RDC, a pris tout le temps pour encenser la personne de l’ancien président Joseph Kabila, qui d’après elle, a été l’homme au coeur de la réunification du pays secoué par des tensions enormes mettant en mal son intégrité territoriale et l’avenir de tout un peuple.
D’après elle, le «Raïs», comme l’appellent ses sympathisants, n’a pas obéit tout au long de son mandat au dicta des occidentaux comme il en est de coutume avec tous les présidents africains. Pour la journaliste, Joseph Kabila a géré son pays sur base de son intelligence et des réalités du pays.
«Quand il s’agit d’un président africain, pour les Occidentaux, celui que l’on ne contrôle pas doit être caricaturé. C’était comme ça avec son père, Laurent-Désiré Kabila, et ça l’a aussi été avec son fils, Joseph, un président très intelligent qui parlait bien français et qui maîtrisait tout dès son accession au pouvoir, sous l’admiration des grands de ce monde, dont Jacques Chirac. Joseph Kabila n’a jamais dit ce qu’on lui disait de dire, il disait ce qu’il pensait et réfléchissait, et on lui a malheureusement donné une image caricaturale.
Et de poursuivre
«Sans Joseph Kabila, la RDC ne serait pas réunifiée. Il a eu le mérite de la réunifier et de la conduire, unie, aux premières élections de 2006. Il faut le lui reconnaître. Il m’a toujours confié qu’il souhaiterait vivre en paix chez lui en RDC après ses deux mandats constitutionnels.»
Colette Braeckman, ancienne du Magazine du Soir, pour lequel elle a couvert les grands conflits et drames du monde et plus particulièrement l’actualité de l’Afrique centrale, du Rwanda, du Burundi et surtout de la République démocratique du Congo. Elle maîtrise parfaitement la situation de la RDC depuis Mobutu jusqu’à Joseph Kabila.
