
L’organisation non gouvernementale, « Binadamu en Action » a dans un point de presse tenu ce vendredi 19 juillet 2024, à Tshikapa au Kasaï, qualifié le gouvernement provincial publié par le gouverneur Crispin Mukendi de complaisant vu le choix opéré sur ses membres.
Julie Ochano Zenga, coordonnatrice de cette organisation accuse le gouverneur de province d’avoir cédé aux pressions politiques dans la nomination des personnes ne répondant pas aux critères de compétences et capacités à gérer la chose publique.
«J’ai toujours été trop négative dans cet environnement qui pense que lorsqu’on parle de la femme, ipso facto elle doit diriger le ministre du genre. La femme a des capacités pour briquer n’importe quel ministère, ça devient routine et continuel pour la femme de lui donner le ministère du genre, nous n’avons pas encore vu de changement prêt en terme d’intégration des femmes et des jeunes dans l’affaire politique», a-t-elle fait observer.
Et d’ajouter
«Nous avons appris comment certaines communautés sont entrain de se plaindre, le droit de la participation à la gestion de la chose publique est un droit pour tous, on ne doit pas exclure une catégorie de la communauté au nom de la complaisance ou de la vengeance, voire de l’absence de cohésion. Je pense que ça devrait être un gouvernement d’unité mais l’on note certains signes qui font croire effectivement qu’il y a de règlement de compte, on ne peut pas exclure toute communauté (Pendé) dans la cours de gestion de la chose publique »
Julie Ochano pense que cette pratique exclut déjà certaines expertises, et par conséquent, le gouverneur devrait corriger les erreurs constatées.
«Il doit corriger ses imperfections, je connais qu’il a été sous pression des politiques, il devrait consulter davantage et avoir l’avis de tous. Nous disons non à l’absence de trente pourcent (30%) tel que formulé par l’article 14 de la constitution et aussi l’absence de la jeunesse parce que c’est une catégorie de la population qui doit aussi exercer, au nom de quoi on doit chaque fois écarter la jeunesse ? » a renchérit Julie Ochano.
Henri Ntambue/Tshikapa