La communauté célèbre ce mercredi 31 juillet, la journée internationale de la femme africaine (JIFA), en mémoire des femmes qui se sont réunies pour la première fois pour la création de l’Organisation panafricaine des femmes.
A cette occasion, une activiste des droits des femmes et filles encense le travail des femmes à travers le monde pour le développement de l’Afrique, audelà des difficultés auxquelles elles sont confrontées.
«Nous tenons à rendre des vibrants hommages aux femmes africaines dans toutes leurs diversités pour leur engagement, dévouement et travail en faveur du développement du continent africain.», a déclaré Nathalie Kambala, Directrice Pays de l’ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral (FMMDI-Ong).

Femme leader, Kambala Luse déplore la persistance des actes des violations des droits des femmes et filles au Kasaï Central, ce qui constituent un frein pour leur épanouissement. Toutefois, elle salue leur détermination à rendre des loyaux services d’autonomisation de la femme dans la province du Kasaï Central.
«(…)Au Kasaï Central, cette journée est célébrée alors que les femmes et filles continuent de subir toutes les formes de violations de leurs droits, suite aux stéréotypes socioculturelles, coutumes avilissantes et violences basées sur le genre. C’est pourquoi je tiens à saluer malgré les pesanteurs, l’engagement de ces femmes et filles, à travailler pour l’autonomisation de la femme dans cette province. Mobilisons-nous pour plus d’efforts contre les actes qui freinent l’épanouissement de la femme.», a lancé Nathalie Kambala.
Par ailleurs, elle tient à réaffirmer l’engagement de FMMDI-Ong à lutter pour un monde où les droits de toutes les femmes sont respectés et où la justice et l’équité sont des réalités pour tous.
Il faut signaler qu’à l’occasion de cette journée la ministre nationale du genre, Léonie Kandolo a indiqué que l’importance de l’éducation et de la formation pour l’autonomisation des femmes, devraient être une priorité de tous.
Rédaction