Dans son rapport semestriel rendu public vendredi 09 août, le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme dit avoir documenté du le premier semestre de 2024, 238 personnes détenues qui sont décédées en prison à travers le pays.
Il s’agit notamment de 234 hommes, deux femmes, un garçon et une personne dont l’âge n’est pas connu, une augmentation de 22% en comparaison avec l’année précédente, soit 195 cas de décès.
La province du Nord-Kivu a enregistré la majorité des décès en détention avec 88 cas, suivi du Kwilu 62, du Tanganyika 40, du Kasaï-Central 13, de l’Ituri 10, du Haut-Katanga et du Kongo-Central, sept chacune, du Sud-Kivu six, de Kinshasa deux, du Haut-Lomami, du Lomami et du Kasaï une chacune.
La surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de détention sont les principales causes de ces décès.
Le BCNUDH s’indigne des mauvaises conditions de détention qui affectent la santé des détenus qui développent des maladies hydriques et respiratoires comme la tuberculose, la diarrhée et l’hépatite.
A cela s’ajoutent l’insuffisance alimentaire et l’accès inadéquat aux soins de santé. Pour des raisons de sécurité, le BCNUDH a suspendu le monitoring physique au Centre pénitentiaire et de rééducation de Makala à Kinshasa.
Rédaction