Il n’ya pas de crise à la maison, voilà ce que je pense ! Le parti d’Etienne TSHISEKEDI est au-dessus des intérêts des individus qui, d’une manière ou d’une autre veulent centraliser le pouvoir alors que lui-même de son vivant n’avait jamais encouragé pareille démarche.
Il est vrai que l’UDPS, dès sa création et même pendant sa lutte politique pour l’accession au pouvoir, a survécu à beaucoup des tentatives de déstabilisation. Si ces tentatives ont échoué souvent c’est à cause du mythe qu’incarnait l’un des pères fondateurs (Etienne TSHISEKEDI). Mais aujourd’hui les choses ne rentrent plus dans les mêmes contextes du passé parceque l’UDPS est au pouvoir et se bat pour la concrétisation de la vision de ses pères fondateurs.
Le contexte politique actuel oblige que les combattants et combattantes de l’UDPS nous comprenions les enjeux de l’heure surtout quand tous savons que notre pays est en guerre, une guerre injuste nous imposée par un Etat commissionnaire et voyou qui n’a rien à foutre avec nos morts que nous pleurons chaque jour.
La nécessité de réorganiser le parti est réelle et avoir attendu longtemps alors que les choses ne marchaient pas depuis l’époque de l’honorable Jean Marc Kabund jusqu’à son éviction ainsi que la continuité des mêmes erreurs reprochées à Kabund par l’honorable Kabuya est une preuve que nous sommes des enfants qui ne réclamons que la survie de notre patrimoine national.
L’UDPS est au-dessus de tous les partis politiques non seulement parce qu’elle est au pouvoir comme première force politique mais aussi de par son ancienneté. Vouloir conserver le pouvoir aujourd’hui passe d’abord par deux choses selon moi : la famille Tshisekedi doit maintenir son influence sur le parti, c’est-à-dire le futur SG doit provenir de la lignée TSHISEKEDI parceque les cadres et militants que nous sommes avons suivi l’idéologie qui continue jusqu’à ce jour et non les individus. Cette famille a accompagné le défunt Tshisekedi jusqu’à sa mort et a subi directement toutes les atrocités des dictatures qui se sont succédées dans notre pays, elle est unie et reste soudée autour de notre champion. La deuxième raison c’est même le nom que porte notre cher Parti, cela dit tout. Il est important de rester concentré sur la vision que sur les batailles de positionnement qui vont dans l’avenir nous épargner de nos objectifs majeurs
Cette démarche se justifie par la volonté de mettre la haute autorité de référence du parti dans un confort qui puisse lui permettre de continuer à accompagner notre parti tout en étant sûr de la loyauté qui lui est réservée par tous.
Aujourd’hui on peut tout reprocher à Augustin Kabuya parce qu’étant perso pour son départ du poste de SG mais une chose est sure, Augustin KABUYA est un homme loyal et vrai face à la haute hiérarchie même si nous estimons qu’il a été incapable si pas dépassé à pouvoir organiser le parti mais il a néanmoins des qualités que nous ne pouvons pas méconnaitre. Ses faiblesses en communication politique ont donné quelque peu une image biaisée du parti mais néanmoins les hommes comme KABUYA ne sont pas nombreux. Pour se passer de Kabuya il faut une alternative qui rassure, voilà pourquoi les 6 mois d’intérim.
Nous avons aujourd’hui la chance d’avoir un nom, nous sommes UDPS/TSHISEKEDI, si le nom de LUMUMBA est un fonds de commerce aujourd’hui pour les nations et les luttes politiques, il ne nous faudra pas attendre 50ans après pour regretter TSHISEKEDI.
L’accession de son parti au pouvoir après une lutte acharnée est d’autant plus historique que perdre celui-ci après 10 ans ne sera pas pardonnable. Un parti politique étant un fait privé, il est temps pour nous de choisir un bon technicien même moins politique qui pourra se concentrer sur l’avenir du parti
« Le leadership n’a rien à voir avec les titres, les positions, encore moins avec les organigrammes. C’est la capacité qu’a une personne à utiliser sa vie pour influencer d’autres vies ».
Chris Fiston Balanganyi, cadre de l’UDPS et Mandataire public