Un membre du gouvernement Tuluka s’emploie sans vergogne à étouffer la liberté d’expression des citoyens congolais à l’instar des professionnels des médias, très reconnus en République démocratique du Congo.
Ce ministre dont le nom sera dévoilé dans les heures et jours s’est résolument engagé à anéantir ces journalistes de renommée internationale, en recrutant des hackers pour désactiver les comptes Twitter (X). Selon l’entourage de ce ministre, le professionnalisme et l’independance dans la récolte, traitement et diffusion des informations de ces professionnels des médias facheraient le pouvoir de Tshisekedi.
Deux journalistes congolais les plus suivis sur les réseaux, notamment sur Twitter, avec plus de 300 milles abonnés pour Steve Wembi et 600 abonnés pour Stanis Bujakera.
Très spécialisés sur des questions sécuritaires et de secrets d’État grâce à leurs carnets d’adresse très enrichissants à travers le pays et dans la sous-région, ces deux professionnels des médias talentueux demeurent des sources d’informations fiables et crédibles.
Ayant battu leur carrière sur l’indépendance d’esprit, le savoir-faire, l’intelligence, le professionnalisme et l’honnêteté, comme leur ces deux confrères de renommée internationale sont les hommes à abattre des autorités congolaises.
Steve Wembi, patron du média Infosdirect.net et plusieurs fois correspondant des médias internationaux dont le magazine américain News Times, a à plusieurs reprises échappé aux tentatives d’enlèvements orchestrés par les autorités congolaises. Insécurisé, il a reçu à quitter le pays depuis 2021.
Stanis Bujakera, de Actualite.cd, Jeune Afrique et Reuters, venait de sortir de la prison de Makala il y a quelques mois , après un emprisonnement de plus de six mois sur le dossier du décès de l’ancien ministre des transports et proche de Moïse Katumbi, le député national Chérubin Okende.
Son incarcération a été révélatrice. Grâce à lui, le monde a su découvrir les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les détenus. Dans son professionalisme, il a su filmer des images et vidéos dans lesquelles l’on pouvait voir les conditions désastreuses des pensionnaires de cette maison carcérale.
Ces révélations, ont mis en mal le régime de Kinshasa, qui s’est vu contraint d’en finir par tous les moyens machiavéliques avec ce journaliste professionniol.
Très indépendants dans l’exercice de leur métier, ces deux journalistes qui vivent actuellement en dehors du Congo-Kinshasa, sont toujours victimes régulières de la cyber-violence de la part des sociétaires du régime en place qui les accusent de travailler en faveur des ennemis du pays, chose que ces derniers disent ne pas reconnaître, car ne remplissant que leur mission d’informer le public.
Henri Ntambue