Les chaffeurs motos communément appelés «Wewas», sont interdits depuis un certain temps d’opérer dans quelques parties des villes de Lubumbashi et Kinshasa par les autorités compétentes pour des raisons non clairement définies.
Ceux qui s’hardent de pénétrer dans la commune de la Gombe à Kinshasa, par exemple et au centre ville de Lubumbashi, font objet d’arrestation et de confiscation de leurs engins.
Isaac Tshiswaka Tshilombo, Député national élu du territoire de Sakania dans le Haut-Katanga, n’est pas resté indifférent face à ce traitement infligé à ces compatriotes. Il saisit la balle au bon en
adressant une question orale avec débat au Vice-Premier ministre et ministre des transports, Jean Pierre Bemba.
Conformément aux prescrits des articles 138 de la constitution et 180 du règlement intérieur de la chambre basse du Parlement, cet élu du peuple prend à bras le corps cette inquiétude et s’engage à trouver des motivations de cette interdiction auprès du ministre de tutelle.
Isaac Tshiswaka Tshilombo voudrait obtenir de Jean-Pierre Bemba des réponses claires aux questions suivantes :
- En matière de transport, existe-t-il une disposition du code de la route interdisant à certains usagers de conduire en ville?
- Voudriez-vous nous énumérer les usagers de la route selon la Loi qui régit le secteur routier?
- En tant que Ministre des Transports, quelle a été votre réaction quand vous avez appris que les conducteurs des moto- taxis sont interdits de conduire dans les Villes de Lubumbashi et Kinshasa?
- Précisément dans certaines communes appelées centres-villes? Existe-t-il une loi spécifique qui régit la circulation en ville? Comment la définissez-vous ?
Dans ces deux villes, l’élu de Sakania dit avoir observé une mesure discriminatoire à l’égard de certains usagers de la route dans quelques villes du pays sans aucun fondement légal, voilà pourquoi, il tient mordicus à avoir des éclaircissements quant à ce.
Jean Pierre Bemba devrait ainsi s’expliquer devant la représentation nationale sur cette problématique et y apporter de la lumière. Au cas où, les reponses ne seront pas satisfaisantes, Isaac Tshiswaka ne tardera pas de transformer sa question en une interpellation, apprend la rédaction de infosdirect.net.
Rédaction
