Le Comité laïc de coordination de l’église catholique se rallie aux autorités ecclésiastiques sur la position contre le chnagement ou la révision de la Constitution comme préconisée par le pouvoir en place.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 30 octobre, le CLC pense qu’il est inopportun, dans les circonstances actuelles, d’amorcer un débat public sur la révision de la Constitution ou sur la production d’une nouvelle.
«L’ouverture d’un front constitutionnel, en plus des fronts militaire, humanitaire et social, alors que les blessures électorales ne sont pas totalement cicatrisées, ne pourrait que conduire à une fragilisation dangereuse de la société et de l’ensemble des structures de l’Etat.», lit-on dans ce document d’une page.
A cette occasion, le Comité laïc de coordination fait savoir que la volonté commune d’améliorer la gouvernance pour créer un Congo fort, digne et prospère, ne peut faire l’économie, en préalable, d’une concertation sincère et de bonne foi.
Ainsi, pour lui, la mise en place d’une nouvelle Constitution ou la révision de celle qui existe, l’une ou l’autre démarche ne pourrait être que son émanation.
Par conséquent, le CLC en appelle une fois de plus à un dialogue des forces politiques et sociales, avec des objectifs clairement définis, en tenant compte des paramètres du moment, et de la nécessité d’une pédagogie conséquente.