Le Président congolais Félix Tshisekedi a prononcé un discours à l’occasion du 23ème sommet des Chefs d’État et de gouvernement du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Le Président Tshisekedi a présenté sa vision pour l’émergence et la prospérité du continent africain par l’entremise du COMESA.
«Ce sommet, qui marque les trois décennies de notre organisation, nous réunit pour réfléchir aux moyens de renforcer notre intégration régionale, dans le but de bâtir une Afrique plus forte, plus solidaire et résiliente. », a déclaré le Chef de l’État.
Pour le Président Félix Tshisekedi, il est impossible d’aborder les questions de prospérité sans parler de la paix sur le continent.
«Aujourd’hui encore, plusieurs pays de notre région, en ce compris la RDC, sont confrontés à des défis sécuritaires majeurs, causés par des forces négatives qui continuent de semer la désolation et freinent le développement de nos peuples.», a déclaré le Chef de l’État.
Et d’ajouter
« La République Démocratique du Congo est toutefois résolument engagée dans un processus de pacification de ses provinces de l’Est touchées par la guerre d’agression qui nous est injustement imposée par le Rwanda »
Déterminé à voir le continent africain aller de l’avant, le Président Tshisekedi croit fermement que « pour prospérer, nos économies devraient briser le cycle de dépendance à l’exportation brute de matières premières et s’appliquer à bâtir des chaînes de valeur avec vocation de transformer et enrichir nos ressources ici même, en Afrique. »
« C’est cela la clé qui ouvre inéluctablement la voie à la création des emplois et surtout donne à notre jeunesse les moyens de façonner l’avenir de notre beau et grand continent. », a-t-il conclu.
Le Chef de l’État a appelé à la solidarité des pays pour espérer une prospérité générale de l’Afrique : « mon pays, riche d’un potentiel agricole et minier immense, souhaite travailler main dans la main avec chacun d’entre vous pour faire de nos ressources un levier de prospérité commune, en les intégrant aux chaînes de valeur régionales pour garantir une sécurité alimentaire et énergétique solide.», a-t-il envisagé.