Le gouvernement congolais s’emploie diplomatiquement pour trouver des solutions à la crise sécuritaire qui secoue sa partie avec l’agression rwandaise dans les territoires de Masisi et Rutshuru au Nord-kivu.
Après la résurgence des attaques de ces rebelles aux localités congolaises en début de cette année 2025 jusqu’à ce jour, le gouvernement congolais a pris l’initiative de solliciter une session publique du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur cette question.
«La RDC sollicite une session publique d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU en raison de l’aggravation de la situation au Nord-Kivu.», annonce le ministère des affaires étrangères de la RDC.
Pour cela, la ministre d’État Thérèse Kayikwamba séjourne à New York afin d’entrer avec différents responsables onusiens et discuter de cette demande.
Le gouvernement congolais souligne que cette crise à l’Est est avant tout le fruit de l’inaction décisive du Conseil, malgré l’internationalisation du conflit et les preuves claires de la présence rwandaise sur le sol congolais.
Il faut signaler que cette situation a occasionné les déplacements massifs des populations d’un côté à l’autre craignant les représailles des affrontements.