Le Sommet conjoint SADC-EAC tenu ce samedi 08 février, en Tanzanie sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, a ordonné la reprise des négociations directes et du dialogue avec toutes les parties étatiques et non étatiques (militaires et non militaires), y compris le M23 et dans le cadre du processus de Luanda/Nairobi.
Les pays membres et participants à ce sommet ont ordonné que des modalités de retrait des forces armées étrangères non invitées du territoire de la RDC soient élaborées et mises en œuvre.
En même temps, ils ont réaffirmé la solidarité et l’engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale ainsi que d’une paix, d’une sécurité et d’un développement durables.
Ils ont également ordonné qu’une réunion conjointe des ministres de la CAE et de la SADC se réunisse dans les trente jours pour délibérer sur plusieurs points relatifs à la situation sécuritaire à l’Est du pays.
Le sommet conjoint a demandé aux chefs des forces de défense de l’EAC-SADC de se réunir dans un délai de cinq jours et de fournir des orientations techniques sur notamment le essez-le-feu immédiat et inconditionnel et cessation des hostilités ; la fourniture d’une assistance humanitaire, y compris le rapatriement des personnes décédées et l’évacuation des blessés ; etc.
Par ailleurs, il a réaffirmé le rôle essentiel des processus de Luanda et de Nairobi et a ordonné leur fusion en un processus Luanda/Nairobi.