La République démocratique du Congo dénonce la violation du cessez-le-feu décidé par le dernier sommet conjoint SADC-EAC par les rebelles de l’AFC/M23 appuyés par l’armée rwandaise.
D’après le communiqué du gouvernement congolais, ces terroristes ont au lendemain de la résolution de ce sommet, attaqué la localité Ndoluma, chefferie des Bamate, territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, causant 14 morts et plusieurs blessés. Ces attaques se sont poursuivies dans les localités de Kanyambi, de Ndolama et de Tshulo, contre les positions des FARDC.
Le ministère des médias et communication fait également savoir qu’au Sud-Kivu, l’AFC/M23 a mené une autre attaque dans les localités d’Thusi et de Munanira, dans le territoire de Kalehe.
Pour décourager cette attitude récidiviste, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo recommande la convocation urgente de la réunion des Chefs d’Etat-Major Général (EMG), décidée lors du sommet conjoint, en vue de mettre en place le mécanisme de suivi et de vérification.
Mais également, la condamnation ferme et unanime de cette violation par la SADC et l’EAC, assortie de sanctions ainsi que la convocation d’une réunion d’urgence des instances de la SADC et de l’EAC pour évaluer la situation et tirer les conséquences de ce nouvel acte d’agression.
Ainsi, le Gouvernement Congolais rassure qu’il prend toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection de son intégrité et de sa souveraineté territoriales.