Les États-Unis viennent de sanctionner deux individus et deux entités liés à la violence et aux atteintes aux droits de l’homme dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Il s’agit du ministre d’État rwandais chargé de l’intégration régionale, James Kabarebe, ainsi que de Lawrence Kanyuka Kingston, porte-parole du M23 et de l’Alliance du fleuve Congo, ainsi que deux des entreprises qu’il contrôle, Kingston Fresh et Kingston Holding.
Ces sanctions ont été saluées par le gouvernement congolais par l’entremise de son porte-parole, Patrick Muyaya.
«Nous accueillons favorablement les sanctions américaines contre le Général James Kabarebe, ministre rwandais de l’intégration régionale et contre le porte-parole du mouvement terroriste M23.», a-t-il écrit sur son compte X.
D’après lui, ceci marque le début d’une longue série de sanctions que nous voulons plus robustes de la part du Conseil de Sécurité, de l’Union Européenne et d’autres partenaires afin de contraindre le Rwanda à retirer ses troupes et à cesser ses activités criminelles sur notre sol.
Depuis la mi-décembre 2024, le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, a étendu son contrôle sur le territoire de la RDC, s’emparant de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, le 27 janvier. et de la capitale provinciale du Sud-Kivu, Bukavu, le 16 février.