La lettre ouverte adressée à la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC), par l’homme politique Thomas Luhaka, a été vivement critiquée et qualifiée de « réquisitoire partial ».
Pour Eugène Diomi Ndongala, président du parti Démocratie Chrétienne (DC), la missive de Thomas Luhaka — proche de l’ancien président Joseph Kabila — est accusée de manquer d’objectivité dans sa prétendue analyse de l’accord de paix de Washington, signé le 27 juin 2025.
« Présentée comme une analyse critique, cette lettre ouverte se mue rapidement en un réquisitoire partial, où l’objectivité cède la place à une posture unilatérale », souligne le communiqué.
Le président de la DC regrette que cette démarche politique n’apporte aucun éclairage pertinent sur les enjeux complexes de la paix dans l’Est de la RDC.
Il dénonce en outre une approche sélective, qui passe sous silence des acteurs centraux du conflit tels que le M23, le Rwanda ou encore l’ancien président Kabila, tout en concentrant ses attaques sur le gouvernement actuel avec une « rhétorique accusatoire dissimulant mal ses intentions politiques ».
Pour Eugène Diomi, l’heure est à l’unité et au soutien des efforts de paix, plutôt qu’à la récupération politique des initiatives diplomatiques en cours.

