Opposant farouche au dialogue tant recherché entre le régime en place et la rébellion de l’AFC/M23, occupant actuel des villes de Goma et Bukavu dans la partie Orientale de la République démocratique du Congo, le Front Anti-Dialogue, ne désarme pas et poursuit sans relâche son combat.
Un nouvel appel de ce mouvement citoyen et patriotique engagé dans la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale vient d’être lancé au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ce message signé par le porte-parole de cette dynamique Héritier Ekoto Isasi, rappelle au Président de la RDC que toute initiative de dialogue dans le contexte actuel équivaut à une capitulation de la Nation congolaise et à une négation de l’État républicain.
«L’histoire récente et ancienne de notre pays a démontré chaque fois que la République a cédé à la logique de négociation avec ceux qui ont pris les armes contre elle, elle a perdu en souveraineté, en dignité et en autorité.», écrit-il.
Pour le Front Anti-Dialogue, la voie à suivre n’est plus celle de la concession ni celle de la négociation, mais plutôt celle de la résistance, de la défense nationale et de la mobilisation totale de la Nation congolaise contre l’agression rwandaise.
Ce courant ne s’est pas limité là, il s’est également opposé à la récente prise de position de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) en faveur d’un « dialogue inclusif ».
À travers quatre questions majeures, le Front anti-dialogue a vigoureusement interpelé l’église catholique, rappelant que la défense d’un pays agressé n’est pas une option politique, mais une obligation constitutionnelle.
C’est ainsi qu’il appelle à une mobilisation générale de la Nation autour des FARDC et des institutions légitimes, un investissement massif dans les capacités militaires et stratégiques, une rupture claire avec la logique du compromis imposée par la peur et une diplomatie offensive pour dénoncer et isoler l’agresseur au sein des instances internationales.
