La population de Kamako vit dans le chao depuis le début du mois d’octobre 2024. Une hausse vertigineuse de prix de denrée alimentaire notamment maïs est constaté dans cette cité située à la limite de la RDC et l’Angola , à une distance de 150 Kilomètres de la ville de Tshikapa.
Selon le chef de service de la quarantaine animale et végétale basé à Kamako, un seau de maïs est passé de 30 à 50.000fc congolais et plusieurs ménages sont entrain de migrer vers l’Angola en empruntant une voie frauduleuse.
Le cas similaire est signalé dans la ville de Tshikapa où un seau de maïs est passé de 15 à 25.000 FC.
Chaque marché a son prix, à l’abattoir dans la commune de Mbumba, le seau de maïs se négocie entre 22000 à 23 000fc, à Dibumba entre 22.000 à 24 000fc et au centre ville, à 27000fc.
À Ilebo, dans le secteur de Sud-Banga, le secrétaire administratif à l’interim Benjamin Mbombo alerte sur une rareté des produits vivriers sur le marché notamment, maïs et manioc et accuse des commerçants ambulants d’être à la base de cette situation qui risque de plonger la population d’Ilebo dans une période de vache-maigre.
Cette situation de flambée de prix des produits de première nécessité, a poussé le député provincial Jean Dénis Tshiyombo d’adresser une question orale avec débat au ministre de l’agriculture.
Henri Ntambue/Tshikapa