L’ancien gouverneur du Kasaï Occidental démembré et député national honoraire, André Claudel Lubaya qualifie de mensonge les propos du chef de l’État Congolais Félix Antoine Tshisekedi ténus à Kisangani sur l’éventuel changement de la constitution.
Selon lui, Félix Tshisekedi a décidé de rompre le pacte républicain en déclarant que la constitution a été rédigée à l’étranger et par des étrangers tout en commettant un parjure.
«Il a abîmé la parole politique et sa fonction, se rendant ainsi coupable d’indignité et de haute trahison, oubliant qu’il est issu d’une forfaiture électorale et partant, n’a aucune légitimité pour prétendre changer la constitution», a écrit Lubaya sur son compte X (twitter).
Le président du parti politique UDA originel pense que les propos ténus par le Chef de l’État à cette occasion sont des empreints d’injures publiques et des mépris abjects à l’endroit de ses adversaires politiques, ainsi que du peuple congolais tout entier.
«Ses injures publiques répétitives qu’aucune éducation, aucune morale et aucune éthique ne peut tolérer déshonorent tout ce qu’il est: fils, frère, grand frère, époux, père, beau père, grand père et dirigeant. Le rendent indigne de représenter notre Nation et d’incarner sa grandeur. À cause de lui, notre Nation est aujourd’hui fragmentée, dépecée et humiliée. Il constitue une menace permanente pour son unité et sa stabilité. Il ne peut plus en être le garant. Il ne le mérite pas», a ajouté André Claudel Lubaya.
Par ailleurs, l’opposant fait savoir que dès lors Tshisekedi a délibérément choisi de piétiner la loi fondamentale rédigée au Congo, par des congolais et adoptée par 85% des congolais, il remet lui-même en question, la légalité de son pouvoir. La logique et la cohérence voudraient qu’il tire les conséquences des ses actes et démissionne plutôt que de continuer à faire mal à un pays qui va déjà très mal.
Henri Ntambue