En marge de l’examen du projet de loi des finances 2025, à l’Assemblée nationale, le député national élu de la ville de Kananga au Kasaï Central, Marcel Tshipepele Ntumba est revenu sur plusieurs questions d’intérêt général dont la prise en charge salariale des députés provinciaux à travers le pays.
Selon lui, les Assemblées provinciales cumulent plus de 7 mois d’impaiement depuis leur installation dans cette nouvelle législature, ce qui reflète un manque d’intérêt du Gouvernement et qui est à l’origine de ces retards
Cet élu de l’UNC « propose donc que, nous en tant qu’autorités budgétaires, puissions diviser cette dotation en trois rubriques distinctes à savoir: fonctionnement, rémunération, et investissement.»
Marcel Tshipepele Ntumba pense que cela pourra conférer à ces transferts un caractère contraignant pour le Gouvernement central, en raison des obligations légales et contractuelles envers ces élus, qui jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques publiques provinciales.
«À la situation des députés provinciaux s’ajoute celle des conseillers communaux, détenteurs de mandats du peuple, comme nous d’ailleurs, mais qui évoluent depuis plus de 10 mois sans salaire, ni frais de fonctionnement, ni cadres de travail non plus. Le gouvernement doit se pencher sur cette situation afin que ces hommes et femmes qui servent le pays à la base soient mis dans les conditions dignes de leur rang.», fait remarquer cet élu du peuple.
Par ailleurs, l’élu de la ville de Kananga insiste sur ce point car le développement des provinces dépend également de la stabilité des institutions provinciales.
Un paiement régulier des députés provinciaux dit-il réduirait les motions répétitives, permettant ainsi aux gouverneurs de se concentrer sur leurs programmes d’action pour le développement à la base voulu par tous.
Marcel Tshipepele Ntumba reste optimiste quant à la volonté du gouvernement de répondre à ces préoccupations afin que des solutions durables soient trouvées le plus rapidement possible.