Le Président de la République, Félix Tshisekedi a condamné les actes de barbarie infligés à l’opposant et député national honoraire, Delly Sesanga à Kinshasa par la police lors d’une manifestation pacifique.
Au cours du Conseil des ministres du vendredi, Félix Tshisekedi a demandé des mesures immédiates à l’encontre des policiers impliqués.
«Des informations parvenues au Président de la République font état d’une interpellation de cet acteur politique lors d’une activité de sensibilisation contre la révision ou le changement de la Constitution. Le Président a rappelé qu’au terme de l’article 23 de la Constitution, toute personne a le droit à la liberté d’expression. Ces droits impliquent la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit et l’image, sous réserve du strict respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. Peu importe les motifs de l’interpellation de cet acteur politique, la méthode utilisée par les éléments de la police pour le conduire à leur poste ne devrait nullement s’apparenter à des voies de fait traduites par une brutalité qu’il a déplorée et condamnée », a rapporté le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
Il faut signaler que Delly Sesanga a été brutalisé lors d’un marche qu’il a initiée à la tête du «Sursaut national contre le changement de la Constitution et le troisième mandat de Félix Tshisekedi», et conduit à un poste de la police dans la commune de Kasavubu.
Quelques heures après, il a été remis en liberté. Ces images ont suscité plusieurs réactions dans l’opinion mettant en cause le manque de professionnalisme de la part de ces policiers.