KINSHASA, 14 Février INFOSDIRECT : Au cours du briefing hebdomadaire sur la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, lundi 13 février 2023 à Kinshasa, le Vice premier ministre et ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula, a éclairé la lenterne sur les fonds déjà décaissés pour l’appui aux troupes de la force régionale de l’EAC déployées au pays.
D’après lui, les fonds destinés à cet appui proviennent de la RDC, mais également des autres pays de l’Afrique, notamment le Sénégal qui a déboursé 1 millions d’euros et l’Angola, 1 millions USD. A ce jour, précise-t-il, le coût global du financement n’est pas moins 100 millions de dollars américains, dans une période de six mois.
« Le problème de financement, il y a eu des annonces, mais allons sur le terrain de réalité, jusque là les pays qui ont contribué ont donné chacun je crois un million de dollars, nous avons contribué, nous avons donné un montant substantiel, qui a permis que les militaires kényans soient là, les autres, ce venus après, lorsqu’on a donné un coup de main, le Sénégal a donné 1 millions d’euros et l’Angola un million de dollars, vous êtes d’accord avec moi que ce pas avec ça qu’on peut déployer. », relates Christophe Lutundula.
Et de poursuivre
« Nous avons donné une contribution substantielle, ça il faut être sûr, il peut en être autrement. C’est nous qui devons prendre le devant, le leadership de ce point de vue et on s’organise convenablement. Le montant global, ce pas moins de 100 millions USD dans six mois. »
Malgré cette importante somme dépensée, la réalité sur terrain reste la même, car les rebelles du M23 continuent de conquérir certaines localités de Rutshuru et sèment désolation et terreur au sein de la population.
Kinshasa de son côté rappelle à la force régionale que sa mission était d’offensive et non d’observation. Ceci n’a pas retenu la population congolaise, particulièrement celle de l’Est de descendre dans les rues pour exiger le retrait immédiat de cette force de l’EAC du sol congolais pour son inefficacité devant les terroristes.
IHM